364 droits des hommes

A 48h près, je tombe sur la journée internationale du droit des femmes…en tant que Jean-Michel Apeuprès déguisé en Duchesse, je vous propose de dérouler les droits des hommes pour les 364 autres jours qui coulent devant nous.

Alors, « A tous les hommes que j’ai aimé…avant… »… je célèbre ici le droit que vous avez de ne jamais nous dire que nous sommes hystériques. Je trouve ce mot, déjà, très, vilain, et puis ce mot n’est rien d’autre qu’une échappatoire au manque de vocabulaire pour caractériser un état émotionnel féminin parfois débordant face auquel vous affichez clairement un manque de capacité de gestion.

Vous n’avez pas le droit non plus de nous frapper. He bien oui. Ca ressemble à une évidence, mais c’est parfois mieux en le disant, il ne faut pas frapper en général et encore moins les femmes, en particulier. Vous n’avez pas le droit non plus de nous couper la parole, ou de ne pas nous écouter si d’aventure nous devions avoir un avis sur la bougie du moteur ou le montage d’une fusée.

En revanche, messieurs, vous avez le droit, de nous écouter, oui, de nous écouter pendant des heures et des heures, de discuter avec nous, de tatasser, de parler et d’échanger, vous avez le droit de communiquer. Vous avez le droit aussi de nous considérer comme puissante, fragile, femme, mère, amante et aimante ; vous avez le droit d’aimer nos contradictions et de nous aider à les assumer.

Vous avez le droit aussi de nous remercier pour ces milliers de choses que nous faisons et auxquelles votre quotidien doit sa quiétude sans que jamais elles n’aient abordées ni même approchées les frontières de vos charges mentales. Vous avez le droit de nous admirer pour savoir marcher sur des talons, savoir épaissir une sauce de blanquette et faire des blagues salasses, le tout dans la même soirée.

Vous avez le droit surtout de nous prendre dans vos bras…parce qu’on n’a beau être forte et tout et tout, à la fin on aime aussi se réfugier au creux de vos bras et être protégée. Vous avez le droit enfin, d’avoir tous les droits, les mêmes droits que nous, parce que sans vous, cela va de soi, le monde ne serait plus droit.