Attention à l’ascension de l’assomption

S’il fallait grimper au ciel, le meilleur moment serait le 15 août. Cette date, bénie des amoureux de la vierge est le jour sacré où Marie est montée au ciel au terme de sa vie terrestre.

L’Assomption est le jour de la consécration, celui des processions, mais attention, l’Assomption n’a rien à voir avec l’ascension. C’est à ce moment-là que vous êtes heureux de savoir ce qu’est un kakemphaton. Reprenons.

L’ascension elle, permet de monter aux cieux, de gravir les sommets – avec trois couches et une Quechua au minimum s’il vous plaît – jusqu’en haut de la montagne, là où le toit du monde touche le plancher du ciel des vaches.

Mais si l’ascension offre la possibilité de se rapprocher des nuages, elle est aussi le quarantième jour à partir de Pâques, qui tombe toujours un jeudi et qui marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection.

Cette Ascension-là, est donc autre chose que l’intention de gravir les sommets ; c’est l’acceptation d’une disparition, mais je suis déjà trop avancée dans mes explications. Pour s’en souvenir, et retenir un peu plus qu’un jeudi férié, veille de pont de mai et qu’une journée de chassé-croisé des autoroutes surchargées ; je vous propose de vous souvenir que l’ascension glisse sur la pente avant de remonter la côte, juste avant le lundi de…