La marquise de Pompadour ou comment Jeanne-Antoinette faisait d’avril un poisson

On essaie toujours de se coucher moins bête chaque jour et on peut partir du principe qu’il y a soit de la marge, soit du boulot, ou bien les deux mon capitaine…Iglo.

En ce début de mois d’avril, vous l’aurez compris, celui où l’on ne se découvre pas…je tiens à revenir sur le poisson ; le meilleur du poisson, les meilleurs poissons. Pourquoi fait-on des farces le 1er avril ?

Ce qui est amusant c’est que ce mois n’a pas l’air de vouloir se laisser attraper, car les origines sur l’histoire du poisson d’avril ne concordent pas, sans diverger pour autant, chacun livre sa version panée ou meunière, tradition cachotière.

Pour les uns c’était le début de l’année avant l’Edit de Roussillon, propice aux offrandes, pour les autres la fin du carême, pour d’autres encore la passion…devenue phonétiquement poisson, pour tous pourtant, ce premier avril a un goût de légèreté, de fraîcheur et de renouveau. Incrédule, impossible, poisson d’avril…tous s’y sont essayés faisant parfois des blagueurs d’antan les prédicateurs de maintenant.

Ainsi, je vous propose de garder une pensée émue pour Antenne 2 qui, le 1er avril 1972 annonçait une interdiction de fumer dans les lieux publics… Alors parce que tout simplement lié au printemps, au retour de la pêche, aux bourgeons et autres frivolités, célébrons le retour des accolades…traîtres stratagèmes pour accrocher au dos de son embrassé un poisson rudement bien dessiné.