Les pleins et les déliés
Qui n’a pas entendu son père ou sa mère parler des pleins et des déliés. Cette façon d’apprendre à écrire qui nous semble aujourd’hui d’un autre temps, désuète et presque vieillotte qui consistait à apprendre l’écriture manuscrite en respectant le tracé le plus épais d’une lettre : le plein et le tracé le plus fin, le délié.
Je nous mets au défi aujourd’hui de même savoir gérer l’encre d’une plume sur une feuille en ayant pour objectif de respecter une certaine calligraphie.
C’est joliment désuet n’est-ce pas, d’imaginer que les lettres doivent être pleines d’un côté certainement pour mieux se délier de l’autre…probablement autre chose que l’écriture inclusive des lettres et les points qui la ponctue…
En cette rentrée des classes, repensons à nos mains un peu gauches qui après les vacances d’été mettent quelques jours avant de retrouver leur agilité et pour les plus audacieux, prenez un carnet, armez vous d’un stylo et ressentez à nouveau le plaisir du temps, imposé par la main qui écrit lentement, pour trouver les mots, composer vos idées et imaginer une joyeuse rentrée.