Liberté, équité, fraternité
A toi, qui donnes par le pouvoir d’un mot, la chance de recommencer sa vie, à toi que Paul Eluard est né pour connaître, à toi liberté dont le nom doit être écrit sur tous les supports.
A toi liberté et à tes deux cousines, égalité et fraternité qui sont à jamais devisées sous notre drapeau français. Avec ton grand principe du gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, tu inspires à travers le monde car chez nous, tous les hommes naissent libres et égaux en droits.
Ce n’est pas rien quand même ; naître libres et égaux en droit. Égaux en droit, ça veut dire quoi ? Mmh vaste sujet politique ; mais comme la Duchesse n’entend pas rentrer au gouvernement, elle va plutôt continuer à s’interroger sur des problématiques disons plus…légères…pour le moins.
Égalité ? Du latin Aequalis, l’égalité définit la qualité de deux choses égales ou ayant une caractéristique identique. Ainsi, seront traités avec égalité deux frères d’âges différents qui seront punis de la même façon pour une seule et même bêtise.
Égalité d’accord, mais équité alors ? Équité ? Principe selon lequel chacun peut prétendre à un traitement juste, égalitaire et raisonnable. Mouais. Égalité, équité j’hésite encore.
Alors l’exemple classique consiste à imaginer trois personnes de taille différente qui regardent un match de cricket (et pourquoi pas…) derrière une barrière ; la barrière ayant une taille fixe, les trois personnes des tailles différentes, l’un voit bien, l’autre moyen et le plus petit pas ; pourtant, tous ont accès au match, te voilà égalité.
L’équité elle, voudra qu’on ajuste des caisses à hauteur des trois personnes afin que chacun, en fonction de sa taille, ait accès au match en regardant par-dessus la barrière ; te voilà équité.
Dans une société juridiquement égale comme la nôtre, l’équité est elle tout simplement réglée par nos bons soins, à nous, le peuple…enfin le peuple, le peuple et la noblesse aussi hein.
Concrètement, le dimanche, au barbecue des voisins, on s’assure toujours que le grand Gérard ait plus de saucisses que la petite Pauline, afin que Pauline n’ait jamais un verre solitaire et Gérard toujours des verres solidaires.