Moi, canne à sucre
Milouin invite le nouveau protagoniste de votre rubrique « Moi, produit ». Un texte ludique dans lequel un produit ou une matière vivante se raconte à la première personne sous un ton impertinent, drôle et poétique. Moi, produit.
Moi, la canne à sucre, je suis un peu LA top-modèle des plantes.
En effet, mes mensurations de rêve parlent pour moi : pouvant atteindre six mètres de haut, ma taille de guêpe ne dépasse pas les six centimètres de diamètre. Et comme toute bonne mannequin qui se respecte, je suis connue mondialement.
Mes principaux producteurs sont le Brésil, l'Inde et la Chine. Je suis essentiellement cultivée pour le sucre que l'on extrait de mes tiges. De nos jours, je ne suis plus la seule à fournir du sucre, mais je reste en tête avec quasiment 80% de la production mondiale.
Plante tropicale, je ne supporte pas le froid, mais j'ai un besoin insatiable d'eau et de soleil. Alors après presque un an de bronzage intensif, on me récolte et, rapidement, on me ramène le plus souvent dans une sucrerie où je serai traitée pour que je puisse offrir toutes mes richesses.
Mais à quel prix ?
On broiera mes tiges jusqu'à l'obtention d'un liquide : le vesou ou jus de canne frais. Et c'est là que le miracle arrive, car de ce jus naîtra le rhum agricole, cette "eau-de-vie" de canne.
Après la fermentation puis la distillation du vesou, vous obtiendrez cet alcool, un incontournable dans la plupart de vos cocktails mais aussi indispensable pendant cette saison d'hiver où, dès que les premiers frissons de froid se font sentir, l'on concotera un grog pour se revigorer : un bon rhum, un peu d'eau chaude, un filet de jus de citron et bye bye les toxines.
Ça donnerait presque envie de s'en"rhum"er !
En effet, mes mensurations de rêve parlent pour moi : pouvant atteindre six mètres de haut, ma taille de guêpe ne dépasse pas les six centimètres de diamètre. Et comme toute bonne mannequin qui se respecte, je suis connue mondialement.
Mes principaux producteurs sont le Brésil, l'Inde et la Chine. Je suis essentiellement cultivée pour le sucre que l'on extrait de mes tiges. De nos jours, je ne suis plus la seule à fournir du sucre, mais je reste en tête avec quasiment 80% de la production mondiale.
Plante tropicale, je ne supporte pas le froid, mais j'ai un besoin insatiable d'eau et de soleil. Alors après presque un an de bronzage intensif, on me récolte et, rapidement, on me ramène le plus souvent dans une sucrerie où je serai traitée pour que je puisse offrir toutes mes richesses.
Mais à quel prix ?
On broiera mes tiges jusqu'à l'obtention d'un liquide : le vesou ou jus de canne frais. Et c'est là que le miracle arrive, car de ce jus naîtra le rhum agricole, cette "eau-de-vie" de canne.
Après la fermentation puis la distillation du vesou, vous obtiendrez cet alcool, un incontournable dans la plupart de vos cocktails mais aussi indispensable pendant cette saison d'hiver où, dès que les premiers frissons de froid se font sentir, l'on concotera un grog pour se revigorer : un bon rhum, un peu d'eau chaude, un filet de jus de citron et bye bye les toxines.
Ça donnerait presque envie de s'en"rhum"er !
Texte : Sonia Ben Abdeslem
Illustration : Pascal Drai
Illustration : Pascal Drai